Conference ZERO DECHET

Conférence Zéro Déchet

Samedi 28 septembre, à la Maison des activités associatives de Rivedoux,

Jérémie Pichon a présenté son expérience, « Famille (presque) Zéro Déchet «

Après avoir dressé le constat alarmant de l’état de la planète, le conférencier a abordé la question de la pollution plastique des océans, devant une assistance d’îliens malheureusement bien au fait, et que l’on retrouve immanquablement dans la chaîne alimentaire au travers des nanoparticules, invisibles.

Le tri et la réduction des déchets du foyer, cela débute bien en amont de la maison, en agissant sur son mode de consommation : en choisissant, par exemple, de consommer en circuit court, sur les marchés locaux, en utilisant ses propres contenants pour éviter au maximum les plastiques à usage unique et en privilégiant l’achat de produits en vrac, en réduisant sa consommation de viande…

 

Vous pouvez vous en inspirer en regardant cette video :

https://www.youtube.com/watch?v=nIEHVB7tOWY

 

Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas 

À l’instar de cet habitant de Sainte-Marie de Ré, qui au contraire de la majorité des Rétais, a drastiquement réduit ses déchets dits ultimes (ceux qui finissent dans nos bacs verts) pour arriver à n’avoir qu’un petit sac de déchets ultimes tous les quinze jours, sac qu’il emmène lui-même à un point de dépose volontaire. Il a même rendu son bac vert aux services déchets de la CDC de l’île de Ré. Il faudrait en prendre de la graine.

Lors de sa conférence, Jérémie Pichon, raconte avec humour, comment ils ont mené leur aventure avec sa femme et ses enfants. Il décrit surtout les bénéfices énormes et insoupçonnés, qu’ils ont tiré d’un tel changement. Car en éliminant leur poubelle, ils s’attaquent finalement au système et dessine un mode de vie soutenable, sobre et heureux.

Pour lui, c’est bien notre système économique et social, fondé sur la croissance et la consommation qu’il convient de remettre en cause :

« La civilisation, au vrai sens du terme, ne consiste pas à multiplier les besoins, mais à les limiter volontairement. Il faut un minimum de bien-être et de confort, mais, passé cette limite, ce qui devait nous aider devient une source de gêne. Vouloir créer un nombre illimité de besoins pour avoir ensuite à les satisfaire n’est que poursuivre du vent. Ce faux idéal n’est qu’un traquenard. » Gandhi

Devenons acteur du changement par nos bonnes pratiques !

« Le zéro déchet n’est pas une mode, c’est une nécessité, un devoir », tel est le slogan en préface des livres de Jérémie Pichon et Bénédicte Moret, que les participants ont pu se procurer sur place à l’issue de la conférence (et dans toutes les bonnes librairies!)